Vie locale

Publié le jeudi 20 juillet 2023

AgriChaumes #2 • Entretien avec Jean-Marc Loquais

  • Bonjour Jean-Marc. Après être allés voir Christophe, nous sommes aujourd’hui à Noirbreuil. Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs ?

Bonjour à tous. Je m’appelle Jean-Marc Loquais, j’ai 55 ans. J’ai repris cette exploitation familiale avec ma sœur depuis 1995 et nous avons créé le GAEC Loquais.

  • Quel type d’agriculture pratiquez vous ? Quelle est la taille de votre exploitation ?

L’exploitation est tournée autour de la production laitière bio. Cultiver en bio, cela signifie ne pas utiliser d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires pour la culture des champs. Aujourd’hui, on dispose de 148 hectares répartis sur de la culture d’herbe, de maïs et de céréales. Cela permet de nourrir les 84 vaches qui sont à la ferme. Au niveau de la production laitière, on tourne à 20 litres par jour et par vache.

  • Comment êtes-vous arrivé à ce métier ?

C’est une histoire familiale. J’ai repris l’exploitation en 1995 après avoir suivi plusieurs formations en Maison Familiale Rurale (MFR) en alternance et après avoir obtenu un BTSA Gestion d’entreprises agricoles. Cela m’a permis par la suite d’avoir les compétences et les connaissances pour bien appréhender la gestion d’une exploitation.

  • J’imagine cependant qu’en tant qu’agriculteur, vous êtes confronté à des contraintes ? Quelles sont-elles ?

Pour moi, ce qui peut s’avérer décourageant, ce sont les aléas climatiques. On essaye d’intégrer ces changements dans le système de production, mais c’est tellement extrême que c’est parfois compliqué. — Pour les plus curieux de nos lecteurs, pourriez vous expliquer comment s’organise votre production sur l’année et décrire une journée type ?

En tant que producteur laitier, les journées sont rythmées par la traite des vaches qui a lieu chaque matin et soir. Je me lève donc vers 6 h pour la traite, ensuite on s’occupe des bêtes et de l’entretien des champs. Puis la journée se termine par la traite du soir. Sur une année, on va préparer toutes les commandes au début de l’hiver puis on procède aux divers vêlages sur la fin de l’hiver afin que nos bêtes puissent bénéficier du pâturage du printemps. Puis c’est au courant du mois de mai que l’on implante toutes les cultures de maïs et on fauche l’excédent d’herbe notamment.

  • Qu’envisagez vous pour l’avenir ?

Nous allons continuer jusqu’à notre future retraite. En parallèle, le GAEC est inscrit au Répertoire Départ Installation (RDI) pour éventuellement rencontrer de futurs repreneurs qui seraient intéressés. L’idéal est de réaliser une passation sur la durée, travailler avec le ou les futurs repreneurs et leur laisser toutes les cartes en main pour que cela se passe au mieux.

 

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