Arthon en Retz et La Sicaudais

Arthon-en-Retz est l’une des deux communes fondatrices de Chaumes-en-Retz. Nichée dans le Pays de Retz, entre marais, terres agricoles et bocage, elle témoigne d’une histoire riche, façonnée par les siècles et les générations d’habitants.

Des racines antiques

Le site d’Arthon est occupé dès l’Antiquité, avec des traces gallo-romaines identifiées dans la région. Sa position sur un ancien axe reliant Nantes à la côte atlantique a favorisé son développement dès les premiers temps.

Un bourg médiéval structurant

Dès le Moyen Âge, Arthon-en-Retz devient un bourg rural influent. L’église Saint-Pierre, classée au patrimoine, en est un témoin remarquable. Le village se développe autour de l’agriculture, des moulins, et d’un tissu social structuré, centré sur la vie paroissiale et les échanges commerciaux.

Une commune rurale dynamique

Jusqu’au XXe siècle, Arthon conserve un profil agricole, mais développe aussi des services et infrastructures : écoles, mairie, commerces, vie associative. En 2013, la commune comptait environ 3 400 habitants, une population en croissance régulière grâce à son cadre de vie agréable et sa proximité avec les grands pôles comme Pornic et Nantes.

La fusion : naissance de Chaumes-en-Retz

Le 1er janvier 2016, Arthon-en-Retz fusionne avec Chéméré pour donner naissance à Chaumes-en-Retz. Ensemble, les deux communes totalisent aujourd’hui environ 6 800 habitants (chiffres de 2024). Cette fusion administrative vise à unir les ressources, améliorer les services publics, tout en préservant les identités locales.

La Sicaudais : un village chargé d’histoire

La Sicaudais est un village de caractère qui faisait partie de la commune d’Arthon en Retz.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, La Sicaudais n’a jamais été une commune indépendante, mais toujours un hameau rattaché à une entité plus vaste.

Depuis le 1er janvier 2016, à la suite de la fusion d’Arthon-en-Retz et de Chéméré, le village appartient désormais à la commune nouvelle de Chaumes-en-Retz.